29.9.06

L’effigie de ma rock-star m’assassine

Petit détour par les merveilles du net pour saluer une idée de marketing bien barrée: pour la sortie à la même date, il y a quelques jours (lundi pour être précis) des nouveaux albums de Vincent Delerm et Renaud chez tôt Ou tard, le label n’a rien trouvé de mieux que de mettre en scène les deux chanteurs – dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’œuvrent pas tout à fait dans le même style – faisant chacun la promotion de l’autre… Personnellement je trouve le résultat franchement sympa!





P.S.: pour l’album de Renaud je ne sais pas, mais en tout cas l’album de Delerm est très bien! ;-)

27.9.06

Et Yahvé mit un signe sur Caïn (Gn, 4:15)

Dernières nouvelles de ma chère université : ça fait des années que je le dis, cette fac est très bien, si l’on fait abstraction du décor ‘‘Sarajavo après bombardements’’ (qui a dit «pendant»?) et des délires de l’administration. Mais bon là côté délires de l’administration, ça va fort.

Dans n’importe quelle université française normale, des agrégatifs ça se chouchoute. À Aix, ça s’expulse. Pensez, il doit y en avoir trop qui réussissent le concours, ça donne une mauvaise image!

Je ne sais pas si ça s’applique à tous les agrégatifs ou seulement à ceux de Lettres modernes, mais visiblement on ne veut pas de nous. L’administration a purement et ‘‘simplement’’ décidé de délocaliser les cours sur l’IUFM. Sauf qu’à Aix, l’IUFM n’est pas franchement à côté des facs, mais quasiment à l’autre bout de la ville (à l’autre bout du centre-ville en fait, sauf que les facs ne sont pas non plus à côté du centre-ville). Indépendamment du fait que, pour quelqu’un qui n’habite pas déjà sur place, approcher de l’IUFM en voiture relève de l’exploit vu que c’est encore plus difficile de trouver une place par là-bas qu’aux abords des universités (et qu’en plus le choix dans le quartier c’est parking payant ou stationnement payant en surface… ah quoique le parking devant le Palais de Justice est gratuit à partir de 19h) – indépendamment du fait que ce n’est pratique ni pour les profs, ni pour les élèves, surtout s’il faut passer à la B.U. ou à la B.S. à la sortie d’un cours… – indépendamment de tout ça, là où ça devient carrément gaguesque, c’est quand on apprend que la seule salle que l’IUFM puisse mettre à notre disposition est une salle de… maternelle.

Avec de très jolis bureaux paraît-il, très gais, rouges, bleus, jaunes. Taille… maternelle. Mais c’est promis, d’ici fin octobre, on pourra avoir des bureaux taille adulte. Et même d’ici trois mois des WC taille adulte (de quoi se plaint-on?).

Nos profs essaient bien de lutter, mais quand c’est l’informatique elle-même qui s’en mêle…

Hyperplanning, le logiciel qui gère l’attribution des salles, a planté. Et, comme par hasard (c’est ballot), les cours d’agrégation de Lettres font partie de ceux qui ont été ‘‘effacés’’ par le beugue. Nous n’avons donc plus de salles. Ce matin le cours a été interrompu par l’arrivée d’un autre professeur, Mme G*** (une prof de lettres, c’est ce qui nous a sauvé sans doute), qui devait faire cours dans la salle que nous occupions, et qui a accepté, pour cette semaine, de délocaliser son cours à Perpète-les-Oies (en vrai ça s’appelle les Fenouillères, des préfabriqués à un quart d’heure de marche de la fac).

Ce qui nous a valu, dans la demi-heure qui a suivi, la répétition une demi-douzaine de fois du dialogue suivant entre notre prof et les étudiants qui arrivaient en retard à l’autre cours:
M. M***: Capes, agreg ?
L’étudiant(e), après avoir bafouillé plus ou moins brièvement: Euh… capes…
M. M ***: F2 !

……mais au moins on a eu nos cours normalement.

Mais pour la semaine prochaine, mystère. Dans le doute, rendez-vous a été donné devant la salle, et après «on avisera». On verra si nos professeurs se seront montrés persuasifs et suffisamment convaincants. Sinon…


Je crois bien qu’on doit être la seule fac de France à considérer que les meilleures conditions pour préparer l’agrégation, c’est avec des équipements d’école maternelle et à trois quarts d’heure de marche de la bibliothèque la plus proche. C’est notre arme secrète à nous ça, notre méthode imparable.

26.9.06

Pour saluer l’été

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C’est l’automne, la rentrée, et la pluie qui revient. Quelques images de par ici pour se garder l’été dans les yeux quelques temps…

La Ciotat :






(À noter le sens politique très sûr de cette ville !

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Fin de parenthèse)


Allauch :






Marseille, côté plage :






…et côté calanques (Sugiton) :







FIN

…en attendant l’été prochain.

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25.9.06

Sueurs froides

Je reviens à mon ordinateur. Je clique dans la barre de tâches sur le texte de mon mémoire secondaire. Message d’alerte. Word ne veut pas me laisser accéder à mes textes. Word plante. Je tente de rouvrir, on m’informe que le fichier est corrompu. Trois jours de boulot intense peut-être perdus. Trois jours ou peut-être plus. Et ce alors que je suis déjà bien en retard. Confiant dans le disque dur externe de 250 gigas sur lequel j’ai placé mon mémoire – surnommé « le coffre-fort » en raison de sa taille imposante qui nécessite une alimentation électrique pour lui tout seul –, depuis quand n’ais-je plus fait de sauvegarde ailleurs ?

Bordel, les trois règles d’or du travail sur informatique : premièrement, sauvegarder, deuxièmement, sauvegarder, troisièmement, sauvegarder.

Je me rends compte que ledit coffre-fort n’émet plus son bourdonnement habituel. Je le coupe, le rallume, rien. Mes doigts rencontrent le bout du câble d’alimentation, un peu trop hors de la prise. Je le renfonce. Eteint, rallume, toujours rien.

Je ne sais pas trop pourquoi je me suis levé, peut-être pour essayer de prendre (physiquement) du recul. Je remarque alors sous la chaise de mon bureau un autre câble qui traîne et aboutit dans le vide. C’est le câble qui relie la prise électrique du mur au transformateur qui alimente le disque dur externe. Je rebranche. Rallume le coffre-fort : cette fois ça marche.

Mais Word ne veut toujours pas rouvrir mes fichiers. Définitivement corrompus, apparemment. Ils n’ont pas apprécié d’être restés ouverts sur l’ordinateur alors que le disque dur sur lequel ils sont s’était arrêté.

Heureusement que j’ai à présent la version de Word la plus récente. Le logiciel m’informe d’une fonctionnalité dont je n’avais jamais entendu parler et qui n’existait vraisemblablement pas sur la très ancienne version que j’utilisais sur mon précédent ordi : « Ouvrir et réparer ».

J’ai pu retrouver mes fichiers intacts. Ouff… Mais je crois que mon cœur a perdu quelques mois de vie future, là.

22.9.06

Suite logique du précédent

Mon ordinateur portable a rendu l'âme. Le disque dur donnait des signes d'agonie depuis quelques temps, mais ce sont finalement les composants internes de l'alimentation qui ont lâché en premier. Ne voulant plus recevoir de courant, l'ordinateur a fini par sombrer dans un coma profond après avoir épuisé sa batterie. Je ne sais pas trop encore comment je vais faire pour récupérer ce qu'il restait encore dessus (heureusement j'avais fait un max de sauvegardes dernièrement...).

Hier après-midi passé à aller acheter un nouveau portable, ou plus exactement première moitié de l'après-midi passée à aller l'acheter et deuxième moitié passée à le configurer, à repartir à la recherche des logiciels, favoris internet les plus utiles ou les plus fréquemment utilisés, etc.

Pendant ce temps-là évidemment, mon mémoire secondaire que je comptais boucler ce week-end n'avance pas.

Bon voyons le bon côté des choses: en dépit du fait que mon « beau n'ordinateur tout neuf » (comme dirait quelqu'un.....) a coûté plusieurs centaines d'euros que moins que son prédécesseur, il a trois fois plus de mémoire et est bien plus performant. En plus il n'est pas perclus de dysfonctionnements comme l'était son prédécesseur qui ne s'était jamais tout à fait remis d'une attaque de virus survenue en début d'été dernier. Je trouve même que le clavier est mieux (je ne saurais pas dire pourquoi, à vue d'oeil pas de différence notable, toujours est-il que je tape dessus assez naturellement, alors que même après trois ans j'avais toujours des p'tits problèmes avec le clavier de l'autre, il est peut-être plus proche d'un vrai clavier de ''vrai'' ordinateur ?...).

Néanmoins je ne peux m'empêcher de constater qu'il me manque encore un bon nombre de choses dessus par rapport à tout ce que j'avais l'habitude d'utiliser.... le manque principal étant pour l'instant: WORD. Sans traitement de texte, ça ne va pas aider pour terminer le mémoire secondaire.


Ah, pendant que j'y suis dans ma petite liste, mon lecteur DVD est lui aussi en train de montrer des signes de faiblesse de plus en plus évidents, et je n'arrive plus à mettre la main sur ma toute nouvelle carte d'étudiant payée il y a moins de deux semaines.

11.9.06

Quand y en a plus, y en a encore
(Les emmerdes, c’est comme les pandores...)

La semaine dernière j’ai terminé mon mémoire principal. J’ai envoyé un courriel à ma directrice de recherche pour l’en informer. Dans ce courriel je lui demandais ce qu’elle préférait pour que je le lui fasse parvenir, que je le dépose à la fac ou que je lui envoie chez elle par la Poste (comme j’avais dû le faire pour ma première partie au printemps, souvenez-vous, après avoir appris au bout de deux mois d’attente, par une autre étudiante, qu’elle n’avait pas pu lire la version que je lui avais envoyé par courriel, ce qu’elle s’était bien gardé de me signaler, épisode qui d’ailleurs n’a visiblement pas entraîné chez cette prof une quelconque envie de s’excuser, mais je m’égare...).

Pas de réponse.

Le lendemain j’envoie un second courriel pour dire qu’afin d’assurer la transmission la plus rapide possible, je lui envoie par la Poste ET j’en dépose un autre exemplaire à la fac.

Au passage mon imprimante déconnant "légèrement", elle n’accepte d’imprimer qu’en mode "fin". Consommation d’encre accrue, et surtout, le mémoire faisant 135 pages, près de trois heures pour imprimer une version complète.

Bref. Le lendemain je passe à la fac, dépose une version dans son casier (bien plein, je ne suis pas le seul à chercher à la contacter visiblement).

Le jour d’après, c’est-à-dire samedi, deux courriels dans ma boîte. Elle a répondu aux deux que je lui ai envoyé SEPAREMENT: logique. Dans le premier elle m’annonce qu’elle revient d’un colloque en Irlande, que pour l’instant elle à Paris ; elle me demande de déposer mon mémoire à la fac qu’elle récupérera mardi, et de joindre deux versions pour les membres du jury ; dans le second elle me dit simplement qu’elle prendre contact avec moi le plus tôt possible.

Là, y a un hic. Au début de l’été, elle a demandé à une autre étudiante – Véronique – qu’elle tient visiblement en très très haute (nettement plus haute que moi visiblement, mais à la limite si ce n’était que ça je m’en ficherais un peu, d’autant que Véronique est fort sympathique... et qu’elle non plus n’a pas de nouvelle) –, je disais donc: elle lui a demandé de lui donner à relire son mémoire après une dernière modification qui consistait simplement à aérer sa présentation en plus de paragraphes. Et moi, moi dont elle n’a pas pu encore lire le travail – puisqu’étant à Paris elle n’a pas reçu la version envoyée par la Poste chez elle dans la région aixoise, pas plus qu’elle n’a pu récupérer l’autre impression à la fac –, moi dont elle a tout au plus lu, plusieurs mois auparavant, une première partie qui n’a d’ailleurs pas eu l’air de la satisfaire et qu’elle m’a quasiment demandé de réécrire pour moitié, moi, elle me demande déjà de lui remettre deux autres tirages pour que je puisse soutenir.

Je lui renvoie un mail pour marquer, en termes polis, mon étonnement, et lui demander des précisions.

Depuis, toujours pas de réponse. J’ai passé l’après-midi à réimprimer à nouveau mon mémoire et demain je retourne à la fac pour déposer cette nouvelle fournée... Au cas où. Ou peut-être pour rien.

Pourquoi ai-je la désagréable impression qu’elle n’a absolument rien à faire de mon boulot ?

Pourquoi, pour être plus bref, ai-je la désagréable impression d’être pris pour un con – ce qui est sans doute la chose entre toutes que je supporte le moins?

Pourquoi ai-je l’impression, enfin (non seulement à cause de par mon expérience mais aussi des témoignages de mes petites camarades travaillant sous sa responsabilité), que cette prof est passée en quelque mois du stade « je suis près de la retraite, je fais ce que je veux à l’intérieur du système pour être le plus efficace possible » au stade « je suis près de la retraite, je n’en ai rien à faire de tout et surtout pas des étudiants »?

Et surtout : si elle me fait une remarque sur le "retard" de mon travail lors de la soutenance, me contrôlerai-je assez pour pouvoir formuler en termes courtois la réponse que je lui ferai?