28.9.05

Horoscope-Man a la patate

Cela fait quelques temps que je n’ai pas posté mais j’ai été légèrement occupé dans la semaine qui vient de s’écouler, ce qui vous donnera du moins la satisfaction de vous taper la lecture d’un nouveau post interminable (en même temps personne vous oblige à le lire, vous êtes là parce que vous le voulez bien, bande de pervers !). Comme depuis la fin du mois de juillet je me fais littéralement traquer par les horoscopes et notamment par celui de TV Hebdo (supplément gratuit de la Marseillaise) qui commente chaque semaine avec une précision diabolique chaque événement de ma vie sentimentale, c’est donc sous forme d’horoscope que j’évoquerai – non pas l’avenir, mais le passé – un passé proche à défaut d’être simple.

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CLIMAT GENERAL : ça va plutôt bien, merci !

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CÔTÉ CŒUR : Je vais enfin avoir l’occasion d’écrire des lignes et des lignes à la louange de ma douce amie, joie !!! C’est le moment de révéler l’identité de la personne mystère :-D :

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Non, pas lui ! Elle :

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J’ai nommé... Sophie !

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Pourquoi avoir autant attendu ? Euh ben parce qu’en fait je viens de passer cinq jours avec elle... mais qu’avant cela ça faisait presque trois semaines qu’on ne s’était pas vus... Explication : avec ma chance habituelle il a fallu que je me mette en couple avec une marseillaise... qui habite à Paris 98% du temps !

En effet mademoiselle a intégré l’Ecole des Chartes. Pour ceux qui ne sont pas familiers de ce genre de choses il s’agit d’une "Grande Ecole" (genre Normale Sup’, Polytechnique, etc.) accessible sur concours très sélect après un certain nombre d’années de prépa spécialisée, dans laquelle se regroupe une bande de dingues qui vont être payés par l’Etat pour étudier à haute dose du latin, de l’histoire et de l’histoire de l’art, et au final devenir archivistes ou conservateurs de musées nationaux. Le genre de personnes qui peuvent prendre cinq minutes dans une conversation téléphonique pour vous lire un passage de l’Enéide dans le texte parce que même si vous, vous ne comprenez pas un traître mot de latin, rien qu’aux sonorités on peut sentir la façon dont Virgile rend la description de l’Etna (expérience vécue ?... comment vous avez deviné ? :D). Bref l’Ecole des Chartes c’est à Paris et à Paris uniquement, ce qui va bien sûr poser un certain nombre de soucis logistiques, ni elle ni moi n’ayant franchement les moyens financiers de prendre le TGV toutes les semaines... Mais je crois que ça vaut le coup de supporter ces quelques désagréments pratiques.

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En effet elle est : jolie – drôle – tendre – intelligente – savante même, mais absolument pas élitiste (alors qu’elle pourrait) – sympathique – douce et sensuelle – attentionnée – merveilleuse... Avant de s’engager dans notre relation elle a pris le temps de mesurer les problèmes qui allaient se poser, et ça aussi je l’apprécie. Elle a des regards hyper-expressifs. Elle a des valeurs mais elle garde l’esprit ouvert. Elle n’est pas superficielle. Elle rougit quand on lui dit des compliments et aussi quand elle en fait (d’ailleurs si jamais elle s’aventure à lire ce post ça va être la fête des tomates :D). Elle est presque aussi bordélique que moi (si si c’est une qualité). Elle peut multiplier les grimaces à une allure vertigineuse. Elle s'est littéralement appropriée mes délires (en fait on est pas loin de faire un ménage à trois avec Latka!). Elle m’a initié à l’art subtil du nœud de cravate (le premier qui rigole je l’étrangle avec un foulard JMJ). Elle adore faire semblant d’essayer de me faire enrager autant que j’adore faire semblant d’essayer de la faire enrager. Après une mauvaise chute elle a réussi à réparer mon appareil photo numérique qui hurlait (enfin... bipait) à la mort, et ce par simple imposition des mains – je soupçonne la présence de fées parmi ses ancêtres. Et pour ceux qui s’étonneraient de me voir entonner un tel concert de louanges énamourées alors qu’à peine quelques posts plus tôt je me lamentais sur ma rupture avec mon ex, je répondrais : ben j’en suis le premier surpris ! Mais que voulez-vous ?

Imaginez la scène. Deux semaines plus tôt votre petite amie vous a largué (une semaine avant la date anniversaire de votre couple pour tout arranger). Vous avez noyé votre amer désespoir dans l’écriture d’un mémoire sur Fontaine. Connaissant vos antécédents en la matière, et en particulier votre timidité pathologique qui confine à la lâcheté pure et simple dans certains domaines et peut vous faire garder secrets plusieurs semaines, voire plusieurs mois, voire éventuellement plusieurs années, les sentiments que vous éprouvez pour quelqu’un, vous vous donnez statistiquement entre trois et cinq ans avant de vous retrouver à nouveau à couple. Au passage cette pensée purement égocentrique, alors que quelques heures auparavant vous pensiez encore en terme de "couple" (pour deux personnes alors que là vous ne pensez visiblement plus qu’à votre sort personnel), vous permet de prendre conscience que vous avez bien tourné la page sur votre précédente relation (bon faut dire que les amis qui se relaient sur MSN pour dire qu’en fait ils trouvaient votre ex antipathique, ça participe aussi). Une semaine plus tard vous partez aux Journées Mondiales de la Jeunesse sans aucune arrière-pensée à ce sujet, car vous n’êtes pas du genre à considérer ce genre de rassemblement comme une gigantesque occasion de rencontre (pas de rencontres de ce genre-là en tout cas) et que de toute façon vous vous donnez entre trois et cinq ans, etc., bon ça je l’ai déjà dit, on voit ceux qui suivent... et dans le car qui vous mène nuitamment vers l’Allemagne, vous commencez à partir dans un délire sur des mots croisés avec une jeune fille assise à quelques places de vous.

Le lendemain vous passez tout le trajet à discuter avec cette demoiselle avec qui vous avez des tas de choses en commun et qui s’avère, à la lumière du jour, charmante, ce qui ne gâte rien. Les jours passent et vous êtes toujours collés ensemble au point de vous attirer des vannes récurrentes de votre vieil ami le séminariste vietnamien rigolard (merci Martin pour nous avoir traqués pendant deux semaines !!), mais qu’importe car vous êtes bien avec elle, vous pouvez passer des heures à parler ensemble, et même quand vous vous présentez sous votre jour le moins attractif, ça ne la fait pas fuir. Au bout d’un moment la jeune fille se rend compte qu’il y a calmar géant (45 mètres) sous roche, et commence le temps des longs regards échangés sous les prétextes les plus bidons possibles, genre concours de celui qui détourne les yeux en dernier (ouais c’est ridicule et j’assume ! :D). Et là vous vous dites que vu qu’elle habite Paris et vous Marseille, si vous ne faites rien avant la fin du séjour, cette fille vous ne la reverrez JAMAIS. Il serait donc temps de faire un effort absolument surhumain, de zapper la période d’attente de un mois pour-être-sûr-que-vous-ne-vous-faites-pas-de-films et d’oser prendre dans votre main cette main gauche qu’elle laisse depuis dix minutes ostensiblement posée sur la table de cette cafétéria de la gare de Cologne où vous n’êtes que tous les deux !!!! :-D

(Pour la petite histoire non je n’ai pas pu me résoudre à prendre cette fameuse main à ce moment-là et je me suis couvert de ridicule ! :D Bon ça va arrêtez de vous moquer... J’ai quand même réussi à m’exprimer avant la fin du séjour et c’est l’essentiel !)

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(Ci-dessus c’est la tête qu’elle me fait quand elle veut faire semblant de bouder... Si si elle boude là ! Rajouter un léger «pfffff !» par dessus ça vous semblera peut-être plus convainquant... :D)

Donc voilà. Le gros problème est bien sûr celui de la distance géographique, aggravé par le fait que pour quelques mois encore elle n’a ni le téléphone ni internet chez elle à Paris... Après avoir tous les deux génocidé nos forfaits de portable en une seule soirée, nous avons donc dû envisager d’autres modes de communication et finalement elle squatte les cabines publiques de son quartier, elle m’envoie le numéro par texto et moi je l’appelle (merci mon opérateur de téléphone, 14 centimes l’appel quelle que soit la durée de la communication !). Outre le fait qu’entre l’écho dans la cabine et tous les bruits de la rue, ça manque un peu d’intimité, j’ai tout de même des scrupules à l’imaginer passer deux heures dans une cabine téléphonique quand viendra, d’ici peu de temps, le Grand Froid Parisien, mais elle m’assure qu’elle a eu le temps de s’acclimater alors... :-)

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(Pourquoi ai-je l’impression d’être comme ce personnage de Full Metal Alchemist qui passe son temps à saouler tout le monde en exhibant des photos de sa gamine toutes les trente secondes ? :D ...fin de la parenthèse !)

Et puis je me dis que le fait qu’on ne puisse passer que quelques jours ensemble par mois nous oblige à trouver à chaque fois le "petit plus" qui rehaussera le caractère exceptionnel de la rencontre. Début octobre quand je monte sur Paris elle m’emmènera à la Comédie Française (voir... « Les fables de La Fontaine » adaptées et mises en scène par Robert Wilson ! oui je sais ça me poursuit ! :D). Moi pour le jour de son arrivée je lui avais dit de réserver sa soirée mais sans lui dire pourquoi... Ah mademoiselle aime les surprises ! :D Elle m’a fait confiance et a accepté de jouer le jeu. Je l’ai emmené à Aix, on a mangé dans un restaurant asiatique que je connaissais et ensuite on a couru (elle... toujours sans savoir où on allait ! :D) pour être à l’heure à l’Institut de l’Image où ils donnaient Une question de vie ou de mort dans le cadre d’un cycle Michael Powell, un très beau film des années 40, à la fois original, drôle, poétique et romantique, dont je vous recommande chaudement la vision si jamais vous en avez l’occasion. Deux soirs plus tard c’était soirée au Patacrêpe à l’Escale avec des amis : Hervé et Marie, Pascal, Katia et même Caroline que je n’avais plus vu depuis plus d’un an (concours d’IUFM oblige). La soirée était fort sympathique et tout s’est très bien passé. Et puis en fait, même les soirs où on n’avait aucune sortie particulière de prévue, comme on peut rester des heures à discuter ou simplement à être l’un à côté de l’autre... ben en fait pendant cinq jours je me suis couché toutes les nuits entre 2 et 3h du mat’ ! je vous dis pas l’état dans lequel j’étais vers la fin ! :D Mais bon fallait bien profiter du moment présent, avant qu’elle ne reparte vers son exil lointain... Franchement on a passé six jours ensemble et j’ai l’impression que je pourrais passer toutes mes journées comme ça.

***

TRAVAIL : Mercredi dernier à midi j’ai reçu un coup de téléphone de ma prof qui m’informait qu’elle avait récupéré mon mémoire (déposé à la fac deux semaines plus tôt...), qu’elle allait le lire très attentivement d’ici samedi, qu’elle me re-téléphonerait quand elle aurait fini et qu’on se verrait sans doute lundi. C’était la première fois que je réentendais sa voix depuis Pâques, j’étais content !! Lundi matin, alors que j’étais toujours sans nouvelle et que je me demandais quoi faire, elle me téléphone à 9h pour me donner rendez-vous à 15 (rendez-vous qui au coup de téléphone suivant sera finalement avancé à midi selon une technique propre à la fac de lettres).

Sophie m’avait accompagné sur Aix ce jour-là, elle m’a attendu dans le couloir pendant que je voyais ma prof. Le gag c’est quand elle l’a vu débarquer et surtout quand elle m’a vu aller vers elle et qu’elle a donc compris que oui, c’était une prof ! Pour bien comprendre le côté comique de la situation il faut savoir que ma prof est assez jeune (approximativement la trentaine), de l’avis estudiantin général plutôt bien de sa personne, et que ce jour-là elle était vêtue d’une robe légère... MDR.

Heureusement ma petite amie n’est pas jalouse. Cette parenthèse refermée revenons-en à ladite entrevue, lors de laquelle ma prof m’explique les quelques points qui ne vont pas dans mon mémoire, localisés principalement dans l’intro, la conclusion, et l’absence de liaisons entre les parties qui permettrait de rappeler en quoi tout ça a un rapport avec mon sujet... Ben oui car comme mon sujet est complètement creux, et qu’en plus ma prof, pour reprendre ses termes, n’a « pas été très présente » pour me guider... forcément pour remplir le nombre de pages réglementaire (et quelques autres...) j’ai préféré un peu broder en périphérie que de foncer dans le grand néant de mon absence de sujet. Donc à ce moment-là deux solutions : soit en 24 heures je me refais intégralement mon mémoire... soit je change mon titre pour qu’il cadre avec ce que j’ai fait et non avec ce que comptais faire. J’ai donc l’honneur de vous annoncer que je suis passé de la mise en scène de la réflexion sur l’écriture chez La Fontaine à : «La Fontaine en son miroir. Images de l’écrivain et du discours dans les Fables, les Contes et les Amours de Psyché». Certains d’entre vous ne voient peut-être pas la différence... mais pour un prof de fac ça veut dire beaucoup !

J’ai donc fait les retouches nécessaires, ça m’a pris un peu plus de temps que prévu, je pensais tout boucler en trois heures, j’y ai passé la soirée d’hier et toute la journée d’aujourd’hui. Initialement je devais passer lui rendre le travail fini entre dix heures et midi quand elle s’occupait des prérentrées, mais elle m’avait dit que si je ne pouvais lui laisser dans l’après-midi dans son bureau et qu’elle repasserait le soir à 17 heures... Je me suis arraché de chez moi à 16h la dernière ligne retouchée – travaux dans la rue qui mène à l’autoroute, obligé de faire tout le détour par Aubagne, un quart d’heure de perdu et meeeeeeeeeeerde – j’arrive à Aix, je fais relier le mémoire, je monte à son bureau (bâtiment C, deuxième étage), j’arrive devant sa porte à 16h53 heure de mon portable qui retarde un peu. Et là je me dis : qu’est-ce que je fais, je le laisse dans la boîte aux lettres (accrochée sur la porte du bureau) ou je rentre le déposer au risque de gêner quelqu’un qui est en train de passer un oral à l’intérieur avec un autre prof ? 45 secondes de réflexion passent... et d’un coup qui vois-je arriver dans le couloir ? Ma prof !

Je la salue et lui tend alors le mémoire en prenant l’air ultra-bright du mec qui a prévu de passer exactement à ce moment-là pour pouvoir lui rendre le travail en main propre !

Elle : «Mais comment saviez-vous que j’allais passer à cinq heures ?»
Moi : «Mais c’est vous me l’aviez dit madame !»

Ceci, chers lecteurs et lectrices, ça s’appelle la clâsse ! :-D

Bon allez vendredi matin je soutiens le mémoire, et à midi je pourrais officiellement me considérer comme en vacances... jusqu’à la reprise des cours mardi bien sûr !

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(Cette photo n’a rien à faire là... mais c’est pas grave ! c’est ma page et si je veux la remplir de photos de ma chère et tendre c’est mon droit le plus strict et le plus absolu !)


Bon, pour ce qui est de l’aspect moins scolaire mais plus financier du mot "travail", j’ai appris hier que je n’étais pas pris à la B.U.. Je suis bon pour supporter encore quelques semaines patron-adoré, du moins jusqu’à ce que je pose des annonces pour donner des cours particuliers et que quelqu’un veuille bien y répondre... Sachant que j’ai reçu le mail m’en informant le même jour où j’ai reconduit Sophie à la gare pour qu’elle reparte sur Paris, qui était également le jour où j’ai dû travailler toute la soirée sur les ultimes retouches sur mon mémoire à rendre le lendemain, je vous dis pas comme la date du 27 septembre a été à marquer d’une pierre blanche tellement j’étais dans l’allégresse...

***

SANTÉ : Saletés de moustiques !!

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MON DERNIER VRAI HOROSCOPE DE MAGAZINE EN DATE (pour le fun...) : « Climat général : vous devez éviter de vous laisser accaparer par trop d’heures de travail, même s’il faut vous engager dans des entreprises et faire vos preuves. Côté cœur : sous les feux croisés de Vénus et de Mars, vous ressentirez un mélange de fierté et de timidité, de tendresse et de cruauté, de sensualité et de réserve vis-à-vis de votre partenaire. »

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18.9.05

Objectif Italie (la marche sur Rome 2 le retour)

Bon alors un p’tit post pas trop long car l’objectif principal pour les heures à venir c’est la révision de l’italien. Théoriquement je devrai(s ?) y passer tout mon dimanche... vu que lundi matin je dois repasser mon partiel. Tout ça parce que comme je soutiens mon mémoire en septembre... je suis inscrit à la session de septembre (le secrétariat a eu l’obligeance de me le confirmer après deux mois de doute)... et doit donc repasser LE partiel où je n’ai pas eu la moyenne... et ce bien que mon lamentable 4,5 en italien ne m’empêche pas d’avoir entre 14 et 15 de moyenne générale sur l’année. Alors je me dis que je ne pourrais pas faire pire que 4,5 et que si je fais mieux ben ça augmentera d’autant ma moyenne, mais comme motivation pour relire des pages et des pages de conjugaison italienne pendant des heures ça reste limite.

En attendant, voici quelques nouvelles croustillantes de mon mémoire.

Jeudi, alors que je revenais, dans un état d’euphorie que je vous laisse imaginer, d’une nouvelle après-midi de travail chez patron-adoré (vivement la fin du mois), à l’écouter me donner sa vision du problème des retraites en France et m’expliquer que tant que les Français-de-souche-qui-travaillent-durs ne toucheront pas plus d’argent que les Noirs qui passent leur vie à se branler en squattant dans des immeubles luxueux que je pourrais même pas me payer, faut pas s’étonner que ça aille mal [sic, merci de ne pas m’attribuer le contenu de ces propos], puis à me faire engueuler devant tout le monde parce que je lui explique qu’il me demande de faire sur l’ordinateur quelque chose de techniquement IMPOSSIBLE (sauf intervention personnelle de Bill Gates dans le programme du prochain Windows, mais j’en doute) et qu’il me répond que je n’ai qu’à trouver un moyen que ce soit possible – après tout ça donc, alors que je rentrais chez moi, j’ai eu la joie de trouver dans ma boîte aux lettres électronique un courriel de ma prof.

Première partie du courriel : elle est passé à la fac la veille, n’a pas trouvé (justement) la version imprimée du mémoire que j’étais censé avoir déposé dans son casier la semaine précédente, et me demande si c’est normal.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ce n’est pas normal j’y suis allé je l’ai déposé ce mémoire je suis allé dans son bureau y avait une femme j’ai supposé que c’était une prof je lui ai donné le mémoire en lui expliquant ce que c’était y avait le nom de la prof écrit en grandes lettres bien lisibles sur l’enveloppe elle m’a dit qu’on lui ferait passer et maintenant alors que moi j’attendais qu’elle le lise elle me dit qu’elle l’a pas trouvé elle va imaginer que je l’ai pas rendu que j’ai rien foutu rhââââââââââââââââââââââââââââââââââââ !!!!!!!!!!...

Deuxième partie du courriel : puisque je ne suis qu’en première année de master, selon elle il n’y a aucune raison que j’ai à faire une soutenance orale du mémoire.

Ah. Bizarrement tous les étudiants de master 1 que je connais ont fait ou s’apprêtent à faire leur soutenance orale. Bizarrement au secrétariat ça ne les a pas choqué quand j’ai dit que j’attendais de faire ma soutenance orale en septembre. Bizarrement le règlement de la fac tel qu’exposé sur le site internet officiel dit que si je ne fais pas cette soutenance orale avant le 30 je ne valide pas mon année.

Re-rhââââââââââââââââââââââââââââââââââââ !!!!!!!!!!...

J’envoie donc un mail dans lequel j’explique tout à ma prof et dans lequel je lui promets de rapporter une nouvelle version imprimée le lendemain à la fac.

Le lendemain, trajet jusqu’à Aix, j’arrive à hauteur du bureau et je croise un autre professeur, M. R***. Je le salue au passage, il me demande ce que je fais là, j’explique brièvement ma situation quant au mémoire non-trouvé. Et là, j’ai droit à l’explication.

J’avais supposé (à tort) que le casier de ma prof se trouvait dans le bureau à son nom. Erreur. Les casiers de tous les profs se trouvent dans une autre salle, approximativement 35 petits mètres plus loin. Trente-cinq mètres que ma prof n’a visiblement pas pensé à faire quand elle venue vérifier que je lui avais bien fait passer ce que je lui avais dit. Car mon mémoire, quant à lui (R*** me le certifie), est TOUJOURS, une semaine après, bien sagement dans son enveloppe, sur la table du bureau de ma prof, à attendre depuis une semaine que la personne concernée veuille bien en faire la lecture.



Y a des jours comme ça...




OUIIIIIIIIIIIIIIIN !!!!!

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13.9.05

Quand on a pas de titre… on plagie Hervé

Mon humeur du moment ça pourrait être ça :

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voire ça :

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et puis n’y allons pas par quatre chemins, ça :

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Bon comme "humeur" c’est féminin (la preuve : l’adjectif après, c’est "massacrante"), j’aurais aussi pu choisir ça :

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ou

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...euh non pas ça !!! :D (oui d’accord j’avoue j’ai un peu fait un tour dans mes fichiers de mon site web sur le cinéma, en même temps depuis plus d’un an et demi que je l’ai pas mis à jour, faut bien que ça me serve à quelque chose en attendant une hypothétique réouverture future sous une autre forme... hum bon revenons à nos moutons.)

DONC j’aurais pu être aujourd’hui d’une humeur un tantinet grognonne eût égard au fait que cet après-midi je suis reparti bosser chez mon ******* de patron-adoré. Résumé pour ceux qui ne sont pas au courant et qui n’ont pas envie de partir fouiller dans les archives : mon patron est un con. Vous me direz on en croise tous les jours, oui, mais il y en a de différentes sortes et, parmi icelles (ouh difficile à prononcer ça !), certaines moins supportables que d’autres. Le problème est qu’après m’avoir laissé deux mois sans nouvelle (il m’avait dit qu’il me recontacterait quand il aurait besoin de moi), mon patron diaboliquement con a eu l’idée retorse de se décider brusquement, à me payer tous les mois le même salaire – alors qu’auparavant j’étais payé en conséquence des heures de travail effectuées – et que si je ne faisais pas le nombre d’heures prévu ben je les rattrapais au mois suivant, par exemple (en gros pendant deux mois il veut pas me voir, mais après je suis sommé de lui consacrer une semaine entière quand il se rend compte qu’il a besoin de moi). Ah oui mais là je crois que cette année mes horaires de cours vont pas correspondre aux horaires où il a besoin de moi (oh la bonne excuse)...

Bon sérieusement si je suis pris à la B.U. je ne peux déontologiquement – ni d’ailleurs légalement – pas travailler à côté. Donc il faut que d’ici la fin du mois de septembre j’ai fait toutes les heures que « je » lui « dois » pour pouvoir ensuite me barrer avec élégance... Et si jamais la B.U. ne me prend pas ?

M’en fout !! Je donnerai des cours particuliers !! Je me barre, j’en peux plus
- de lui
- des membres de sa famille qui squattent le laboratoire en se prenant pour les maîtres des lieux
- de sa façon de copiner avec les employés pour ensuite les traiter comme des esclaves dès qu’il y a le moindre problème
- de ses blagues machistes
- de ses blagues racistes
- de sa façon de toujours trouver normal de faire ce qu’il interdit catégoriquement à ses employés de faire
- de sa façon de toujours rendre les autres responsables de ses erreurs
- de la paranoïa ambiante (oui car si son affaire coule... c’est forcément de la faute des autres... donc c’est qu’on lui veut du mal... les employés sont tous des salauds et des traîtres en puissance)

Fuir ! là-bas, fuir ! je sens que les oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !

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...Ceci dit les plus perspicaces d’entre vous auront noté l’emploi du conditionnel dans la première phrase de ce post. Je ne suis donc pas tout à fait, quoi qu’on puisse en penser à la lecture des phrases précédentes, d’une humeur aussi noire que j’aurais pu (que j’aurais été en droit de ?) l’être.

Car je viens de recevoir un appel de Sophie !!! :-)

Comme quoi, à quoi ça tient une journée réussie...

Mais qui est Sophie ? s’écrient silencieusement certains d’entre vous.

Bon allez la prochaine fois je m’étendrai (avec ô combien de délectation) sur la présentation du personnage, mais si je ne veux pas poster jeudi ou vendredi le récit de mon après-midi du lundi faut que je m’arrête ici (jolie suite d’assonances en i). Mais pour l’instance je fais durer le faux suspense…

9.9.05

Wake me up when september ends

Hier j’ai passé un entretien d’embauche à la B.U. (bibliothèque universitaire). Je m’étais looké comme il fallait pour l’occasion et j’avais préparé un argumentaire béton.

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Le rendez-vous était fixé à 15h30, mais comme j’avais diverses choses à faire sur Aix avant – genre mettre une version imprimée de mon mémoire dans le casier de ma prof, vérifier que comme je le soutiens en septembre je suis du coup inscrit à la session de septembre et doit en conséquence repasser l’italien que j’ai planté, et faire le tour des librairies à la recherche d’un livre dont j’ai besoin, qui était disponible presque partout jusqu’à cet été, et qui avec la rentrée littéraire a disparu des étalages –, bref je suis arrivé dans la matinée.

Midi j’arrive à la B.U., je me cale à l’étage et pour passer le temps agréablement en attendant un ouvrage que j’ai demandé en magasin commence à parcourir un colloque sur Raymond Jean trouvé dans les rayons. Jusque là tout va bien.

Midi et quart, mon portable sonne (enfin vibre). C’est la secrétaire de l’administration de la B.U. :
– « Je vous téléphone car vous avez rendez-vous aujourd’hui à…
– « Oui cet après-midi je sais, d’ailleurs là je suis place…
– « Ah vous êtes déjà sur Aix ??! » (voix livide de celle qui s’y attendait pas)
– « Euh oui oui, en effet. » (Vu qu’il est théoriquement interdit d’utiliser le portable dans l’enceinte de la B.U., j’évite de lui dire que je suis carrément un étage au-dessus d’elle.)

… Petit temps de silence …

– « C’est-à-dire qu’en fait à l’heure de votre rendez-vous M. *** a une réunion qui n’était pas prévu et qui risque de déborder… Mais écoutez, si vous êtes déjà sur Aix… je peux vous caller à 13h30, ça vous va ? »

J’accepte, bien entendu (à la rigueur même ça m’arrange, mais ça aussi j’évite de le dire).

13h27. J’entre dans la partie administrative de la B.U.

Que je trouve intégralement vide.

La plupart des bureaux sont grand ouverts, affaires en vrac, mais personne dedans. Je ressors. Deux minutes passent. J’entends du bruit à l’intérieur, je rerentre, je rencontre la secrétaire qui m’indique que M. *** ne va pas tarder à arriver et m’invite à m’asseoir. Le temps qu’il ne tarde pas arriver et qu’il règle quelques petites choses, l’entretien prévu à 15h30 et déplacé à 13h30 commence à 13h50…

Bon globalement ça c’est plutôt bien passé… SAUF QUE

Il y a deux types de postes proposés aux étudiants à la B.U.
- les tuteurs, qui montre aux arrivants de 1ère année comment fonctionne la bibliothèque, comment c’est classé, comment on fait des recherches (c’est là que ça sert de pouvoir dire qu’on a suivi pendant un semestre un cours sur l’initiation à la recherche documentaire… même si en vrai ce cours était d’une catastrophique nullité), etc. ; j’apprends au passage que le tutorat est considéré comme un stage et qu’il n’ait donc payé (enfin, indemnisé) qu’une fois fini ;
- les moniteurs, qui vous sourient et vous donnent (éventuellement) les livres que vous avez demandé au guichet, s’occupe des prêts et des retours, et reclassent ensuite les livres dans les rayons ou en magasin ; c’est payé moins cher de l’heure que le tutorat et c’est moins motivant question contact humain, par contre c’est un travail à l’année (avec salaire mensuel) alors que le tutorat ne dure que trois mois.

Histoire d’augmenter mes chances de trouver du boulot, j’avais postulé aux deux emplois. J’avais donc donné deux C.V. (sans jeu de mot), deux lettres de motivations, chaque lettre de motivation agrafée à chaque C.V. séparément, en précisant bien sur l’enveloppe que je faisais les deux demandes. Résultat logique : ils ont tout ré-agrafé ensemble. Le type en face de moi a donc découvert (oui car visiblement lui personnellement n’avait pas parcouru le dossier avant) que je faisais une demande pour chaque emploi, et devinez quoi ? pour le deuxième emploi ce n’est pas la même personne responsable… donc ce n’est pas la même personne qui fait passer l’entretien d’embauche… et comme hier la deuxième personne en question était déjà occupée… ben il va falloir que je retourne sur Aix cet après-midi ?

C’est rien, une heure de route… Le dérangement, le prix de l’essence ? Connais pas !

7.9.05

Un chti post en passant (mais alors juste pour dire)

Bon ça fait un peu longtemps que j’ai pas posté mais j’ai été assez pris ces derniers temps. Alors en résumé : j’ai (presque) fini mon mémoire sur La Fontaine, il y a à nouveau quelqu’un dans ma vie sentimentale, je suis allé au concert de clôture de La Roque d’Anthéron, l’administration de la fac ne s’améliore pas, je trouve que Léon Bloy abuse quand il se fout de la gueule de Huysmans à cause de son vocabulaire compliqué car il a le même à son actif, l'autre soir à La Ciotat on a tenté de transformer Marie en réplique ensablée de la statue de la liberté, et demain j’ai un entretien d’embauche à la B.U. ...Comment ça je vais trop vite ??? Pfffffff...