9.9.05

Wake me up when september ends

Hier j’ai passé un entretien d’embauche à la B.U. (bibliothèque universitaire). Je m’étais looké comme il fallait pour l’occasion et j’avais préparé un argumentaire béton.

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Le rendez-vous était fixé à 15h30, mais comme j’avais diverses choses à faire sur Aix avant – genre mettre une version imprimée de mon mémoire dans le casier de ma prof, vérifier que comme je le soutiens en septembre je suis du coup inscrit à la session de septembre et doit en conséquence repasser l’italien que j’ai planté, et faire le tour des librairies à la recherche d’un livre dont j’ai besoin, qui était disponible presque partout jusqu’à cet été, et qui avec la rentrée littéraire a disparu des étalages –, bref je suis arrivé dans la matinée.

Midi j’arrive à la B.U., je me cale à l’étage et pour passer le temps agréablement en attendant un ouvrage que j’ai demandé en magasin commence à parcourir un colloque sur Raymond Jean trouvé dans les rayons. Jusque là tout va bien.

Midi et quart, mon portable sonne (enfin vibre). C’est la secrétaire de l’administration de la B.U. :
– « Je vous téléphone car vous avez rendez-vous aujourd’hui à…
– « Oui cet après-midi je sais, d’ailleurs là je suis place…
– « Ah vous êtes déjà sur Aix ??! » (voix livide de celle qui s’y attendait pas)
– « Euh oui oui, en effet. » (Vu qu’il est théoriquement interdit d’utiliser le portable dans l’enceinte de la B.U., j’évite de lui dire que je suis carrément un étage au-dessus d’elle.)

… Petit temps de silence …

– « C’est-à-dire qu’en fait à l’heure de votre rendez-vous M. *** a une réunion qui n’était pas prévu et qui risque de déborder… Mais écoutez, si vous êtes déjà sur Aix… je peux vous caller à 13h30, ça vous va ? »

J’accepte, bien entendu (à la rigueur même ça m’arrange, mais ça aussi j’évite de le dire).

13h27. J’entre dans la partie administrative de la B.U.

Que je trouve intégralement vide.

La plupart des bureaux sont grand ouverts, affaires en vrac, mais personne dedans. Je ressors. Deux minutes passent. J’entends du bruit à l’intérieur, je rerentre, je rencontre la secrétaire qui m’indique que M. *** ne va pas tarder à arriver et m’invite à m’asseoir. Le temps qu’il ne tarde pas arriver et qu’il règle quelques petites choses, l’entretien prévu à 15h30 et déplacé à 13h30 commence à 13h50…

Bon globalement ça c’est plutôt bien passé… SAUF QUE

Il y a deux types de postes proposés aux étudiants à la B.U.
- les tuteurs, qui montre aux arrivants de 1ère année comment fonctionne la bibliothèque, comment c’est classé, comment on fait des recherches (c’est là que ça sert de pouvoir dire qu’on a suivi pendant un semestre un cours sur l’initiation à la recherche documentaire… même si en vrai ce cours était d’une catastrophique nullité), etc. ; j’apprends au passage que le tutorat est considéré comme un stage et qu’il n’ait donc payé (enfin, indemnisé) qu’une fois fini ;
- les moniteurs, qui vous sourient et vous donnent (éventuellement) les livres que vous avez demandé au guichet, s’occupe des prêts et des retours, et reclassent ensuite les livres dans les rayons ou en magasin ; c’est payé moins cher de l’heure que le tutorat et c’est moins motivant question contact humain, par contre c’est un travail à l’année (avec salaire mensuel) alors que le tutorat ne dure que trois mois.

Histoire d’augmenter mes chances de trouver du boulot, j’avais postulé aux deux emplois. J’avais donc donné deux C.V. (sans jeu de mot), deux lettres de motivations, chaque lettre de motivation agrafée à chaque C.V. séparément, en précisant bien sur l’enveloppe que je faisais les deux demandes. Résultat logique : ils ont tout ré-agrafé ensemble. Le type en face de moi a donc découvert (oui car visiblement lui personnellement n’avait pas parcouru le dossier avant) que je faisais une demande pour chaque emploi, et devinez quoi ? pour le deuxième emploi ce n’est pas la même personne responsable… donc ce n’est pas la même personne qui fait passer l’entretien d’embauche… et comme hier la deuxième personne en question était déjà occupée… ben il va falloir que je retourne sur Aix cet après-midi ?

C’est rien, une heure de route… Le dérangement, le prix de l’essence ? Connais pas !