14.11.05

Oui-Oui au pays des merveilles de l’informatique

Deux heures et quarante-cinq minutes. Deux heures et quarante-cinq minutes pour réaliser un boulot qui aurait dû prendre moins de trois minutes chrono. Je dis "qui aurait dû" : qui aurait pu !

...du moins si monsieur mon cher patron s’était doté du matériel dont je lui répète depuis plusieurs années maintenant qu’il lui serait nécessaire. Je ne parle pas de matériel de pointe, là, ou de haute technologie. Mais d’un traitement de texte comme Word ou encore d’un logiciel de retouche d’image un peu performant. Mais il paraît que ça lui coûterait trop cher d’installer Word sur tous ses (trois) ordinateurs. – Par contre ça ne coûte pas trop cher d’acheter et d’installer dans la salle dans laquelle il travaille un écran géant plasma (écran sur lequel la TNT passe en boucle alors que les employés eux ne peuvent plus écouter la radio, ça doit les déconcentrer je suppose).

Je suppose également, en toute logique, que me payer pendant que je mets soixante fois le temps qu’il faut pour faire un travail (2h45 au lieu de 2’45) ne doit pas lui coûter non plus. Vous me direz, tant qu’il me paye. Certes, c’est lui qui paye, mais c’est moi qui me fait chier.

Les ordinateurs sont récents : ça fait bien de les montrer, ça en jette. Par contre les logiciels dedans le sont beaucoup moins : pour vous dire, il y en a encore un qui fonctionne sous Windows 95. Bilan, près de trois heures pour accomplir cette mission impossible, ce treizième travail d’Hercule : copier sous forme d’image un encart publicitaire qu’on nous a envoyé dans un fichier Acrobat et l’insérer dans le journal que le Laboratoire imprime et envoie à ses clients.

Alors oui, évidemment, tout cela n’est guère différent de ce que je peux vivre à peu près à chaque fois que je mets les pieds dans cette entreprise maudite (si quelqu’un m’entend, faites que je reçoive une bourse ! faites que je reçoive une bourse ! j’ai une super lettre de recommandation de ma prof en plus !). Mais les circonstances aujourd’hui sont un peu différentes.

Patron Adoré, qui a une notion très floue, ou plutôt très mouvante, selon ce qui l’arrange, des arcanes de cette chose très surestimée que nous nommons "la légalité", avait décidé de venir me faire travailler le vendredi 11 novembre. Quand je lui avais fait remarquer qu’il s’agissait d’un jour férié, il avait tenté de m’expliquer qu’en fait le 1er janvier et le 1er mai étaient les seuls authentiques jours fériés (???) et que le Laboratoire était ouvert. Sauf que quand je téléphone quelques jours plus tard pour confirmer que non, je ne viendrai pas bosser le vendredi, mais le lundi, je tombe sur les employés qui me disent qui ne comprennent pas de quoi je leur parle puisque le Laboratoire est bien fermé ce jour-là. Je vous laisse tirer les conclusions…

Bref n’étant pas venu travailler vendredi, et pour des histoires d’heures que je dois rattraper (je ne sais plus si j’en ai parlé ou pas sur cette page… bon c’est pas grave ne rentrons pas dans les détails, ils ne valent pas mieux que le reste), je viens donc travailler toute la journée de lundi (aujourd’hui, donc).

Lundi 14 novembre, c’est-à-dire, comme la plupart d’entre vous le savez, le jour de mon anniversaire. (Et au passage joyeux anniversaire aussi et encore à un certain couple que la même plupart d’entre vous reconnaîtra ! :D) Autant vous dire que j’aurais préféré occuper mon temps autrement. En farnientant, en bouquinant, en regardant un film, en travaillant même (hier soir, ne me demandez pas pourquoi ni comment, j’ai eu l’Illumination que je n’attendais plus pour le plan de mon mémoire secondaire). En rédigeant un post sur d’autres sujets que celui-ci (ce sera pour "la prochaine fois", encore…). Mais non.

Pour le jour de mes 18 ans, j’avais eu droit au passage du permis de conduire le matin et à mon tout premier partiel à la fac l’après-midi. Aujourd’hui c’est travail toute la journée dans mon petit enfer personnel. En fait je crois que je préférais la première solution.

6.11.05

Fragments d’un séjour amoureux (2)
Les contes de la Toussaint après la pluie


L’absence totale de commentaires sur le précédent post (au moment où j’écris ces lignes, ndlr) est-elle le signe que vous n’en avez rien à beurrer de mes attendrissements sentimentaux sur les petits bateaux et les petits canards du jardin du Luxembourg ? Pas la peine de vous cacher, je sais bien que vous êtes là, que Katia souhaite un compte-rendu détaillé des expositions que j’ai visité, que ça ne déplairait pas à Audrey (même si elle ne sait pas que je l’ai vu) d’avoir mon avis sur Les noces funèbres, et que Stéphanie veut voir des photos de la bibliothèque Sainte-Geneviève que je n’ai pas pu lui envoyer car son MSN tout pourri ne laisse rien transférer. Et là vous me direz : pourquoi il s’abrite derrière les volontés supposées des autres pour parler de ce dont il a envie, tu crois qu’on t’a pas vu venir, petit mégalo prétentieux, à exhiber ton lectorat ? Aussi pour ne pas prolonger un débat qui bien que rédigé entièrement par moi tournerait sans doute assez vite à mon désavantage (on est schizo et parano ou on ne l’est pas, quand on l’est autant faire les choses correctement), tachons de remédier à ces attentes avec un post plus "culturel".

Arrivé le jeudi soir, me voici dès le vendredi après-midi dans une file d’attente pour une expo – forcément c’était l’avant-dernier jour et Sophie devait en faire un compte-rendu pour son Ecole dont je ne citerai pas le nom puisqu’après vérification je viens de m’apercevoir que quand on tape ledit nom dans blogsearch on ne tombe enfin plus sur mon site et on va faire en sorte que cela reste ainsi car ils surveillent ce que l’on dit sur eux depuis qu’ils ont chopé une de leurs étudiantes à en dire du mal sur le net alors que faut pas déconner c’est quand même l’Etat qui leur verse leur salaire :

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On a bien dû faire la queue une heure, cependant un monsieur un peu âgé mais fort sympathique a engagé la conversation. Alors bon, une jeune fille merveilleuse à mon bras et un type qui me parle des autres expositions de Paris à côté, le temps passe un peu plus vite ! :D

Au programme, des tas de manuscrits, incunables et autres petits bijoux du genre Bible du IXe siècle, procès-verbal du procès de Jeanne d’Arc, codex aztèque, manuscrits de Rousseau (ci-dessous, il y avait quelque chose d’émouvant à re-déchiffrer le début des Confessions, passage que tout étudiant en lettres connaît absolument par cœur car on lui a rabâché et re-rabâché un nombre incalculable de fois, écrit dans ce minuscule carnet de la minuscule écriture de grand paranoïaque de Rousseau),

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gazette de Renaudot, manuscrit de «La Marseillaise» de la main de Rouget de Lisle, crayonnés de David et autres joyeusetés du même ordre… sans oublier, last but not least, les statuettes des «Célébrités du Juste Milieu» d’Honoré Daumier (j’adore) :

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Une exposition prestigieuse spécialement conçue pour en mettre plein la vue au bibliophile amateur mais qui souffre hélas de deux graves défauts,
1- un manque flagrant de volonté pédagogique : les petits panneaux ne donnent comme information que le minimum vital, et à moins d’être étudiant en lettres, historien, ou... chartiste, le visiteur lambda, quoiqu’ébloui, risque de passer à côté des choses les plus intéressantes ;
2- la présence de beaucoup trop de monde disant beaucoup trop n’importe quoi autour des vitrines : virez-moi ces touristes qu’on se retrouve enfin en bonne compagnie ! :-D

Deuxième expo du séjour – celle-là c’est moi qui l’avait dénichée – l’exposition Renoir/Renoir à la nouvelle Cinémathèque Française, ou de l’art de mettre en relation les œuvres d’une grande famille d’artistes – à commencer par le père et le fils – pour en montrer la communauté, sinon toujours tout à fait d’esthétique, du moins de sensibilité, et la continuité d’inspiration. Démonstration en actes avec ce célèbre Torse, effet de soleil (1875) d’Auguste Renoir :

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...et cette image, extraite d’une scène – scène projetée sur le mur à côté du tableau – du Déjeuner sur l’herbe (1969) de Jean Renoir :

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...ou avec l’encore-plus-célébrissime Bal du Moulin de la Galette (Auguste, 1876) :

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...et la guinguette d’Elena et les hommes (Jean, 1956) :

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Quant à cette Balançoire de 1876 également (vous remarquerez que je me cantonne aux tableaux les plus connus !)

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...elle rappellera sans doute des souvenirs à ceux qui ont visionné – ou étudié, car je crois que cela s’est retrouvé au programme du bac de français il y a peu – Partie de campagne (1936) :

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Etc., etc., etc.

Auguste Renoir disait aimer les tableaux dans lesquels il avait la possibilité de « se promener ». De ce point de vue on peut dire avec Hervé Bazin que Jean a réalisé les tableaux que son père ne pouvait plus peindre. Quant au visiteur de l’exposition de la Cinémathèque, il marche à travers une forêt, non pas de symboles (désolé pour les automatismes), mais d’images, fixes ou animées, juxtaposées, qui procure un réel bonheur.


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(Ici le rédacteur introduit un effet de contraste fort ! :D)

A la recherche d’un projet pour illustrer un sublime chrétien comparable aux grandes œuvres inspirées des mythes païens, Girodet peint en 1808 Les Funérailles d’Atala (ci-dessus, pour ceux qui dorment) d’après la nouvelle de Chateaubriand (à noter qu’à la recherche du même projet sur le mode littéraire, ce dernier échouera quant à lui assez lamentablement avec ses illisibles Martyrs). Difficile de dire qui de la nouvelle qui inspire ou du tableau qui illustre a fait le plus pour la célébrité de l’autre. Une chose est sûre, ce tableau est à coup sûr l’un des plus connus d’Anne-Louis Girodet de Roucy-Trioson (1767-1824), un peintre que l’on a il faut bien le dire un peu oublié aujourd’hui. Si vous avez encore un peu de temps après la visite de la Cinémathèque, allez faire un tour, comme nous l’avons nous-mêmes fait lundi matin, à l’exposition Girodet au Louvre. Le nom n’est pas très "attractif" (moi-même je n’aurais pas forcément eu l’idée d’y aller seul), en conséquence vous n’aurez pas à supporter toute une foule de visiteurs dans cette partie du musée, autant dire même que vous n’y croiserez pas grand monde. Et vous vous procurerez à vous-même, là encore, le plus grand plaisir tout en comblant un manque important de votre culture picturale et en réparant une injustice de l’histoire artistique.

Car Girodet vaut mieux que sa réputation d’illustrateur pour Lagarde-et-Michard. Subvertissant l’enseignement de son maître David, il est à la frontière entre le classicisme et la modernité. Nombre de ses toiles sont par exemple empreintes de son intérêt pour l’immatériel et le rêve, comme ce Sommeil d’Endymion de 1793 qui renouvelle complètement le traitement du mythe en remplaçant la représentation figurée de la déesse par un rayon de lumière qui enveloppe et "épouse" le corps de l’éphèbe :

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Renouvellement complet également des représentations traditionnelles avec sa Danaé cinq ans plus tard :

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...mais le jeu sur le mythe change l’année suivante lorsqu’une actrice à la mode, Mademoiselle Lange, s’offusque que le portrait qu’il a fait d’elle ne soit pas assez "réussi". Girodet furieux lui renvoie la toile lacérée et en fait exposer une autre, La Danaé moderne, dans laquelle chacun reconnaît l’actrice.

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La pluie d’or du mythe, quasiment absente du tableau de 1798, est cette fois rendue particulièrement "concrète" puisque représentée par des pièces de monnaie. Tout le monde reconnaît également le mari dans le rôle du dindon et l’amant en titre dans le masque en bas à droite (malheureusement peu visible ici). C’est le scandale.

Chargé de peindre et de reproduire pour toutes les préfectures de France un grand portrait bien pompier de Napoléon, Girodet se sent «enrégimenté» («Un pinceau dans une main, un crayon dans l’autre, en avant marche – et nous marchons.») : faut-il y voir là encore une vengeance lorsqu’il croque au crayon ces portraits de l’empereur s’endormant au théâtre, puis, brusquement réveillé, prenant une mine martiale pour se donner bonne figure ?

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Qu’on ne lui impose pas un grandiose obligatoire, le sublime, le vrai, ça le connaît, Anne-Louis. Témoin, dans le "sublime terrible", cette monumentale Scène de déluge :

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– «de déluge» et non «du Déluge», comme on peut le voir inscrit parfois, ce contre quoi Girodet s’insurge : ce n’est ni le Déluge de Noé ni celui de Deucalion, Girodet entend ici peindre une scène d’horreur pure, dégagée du poids de toute référence culturelle, qu’elle soit biblique ou païenne, une «convulsion de la nature».

Il est malheureusement difficile dans les limites de cette page de vous faire partager pleinement toutes les qualités de ces tableaux (sans parler de la nécessaire sélection opérée sur la centaine d’œuvres exposées). L’obligation de réduction pour les faire rentrer dans le contraignant cadre du 400 pixels de large gommant des détails parfois cruciaux, comme le travail sur l’immatérialité dans ce fantastique (dans tous les sens du terme...) Ossian accueillant les âmes des héros français (1802) :

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ou au contraire, dans Pygmalion et Galatée, sa dernière grande œuvre (1819), le travail sur la texture de Galatée en train de prendre vie :

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...les pieds sont encore de marbre, le haut du corps est déjà de chair, l’animation de la statue en train de devenir femme se fait progressivement.

En bref, le mieux à faire est d’aller vous-même vous promener dans les couloirs du Louvre et de faire vous-même la rencontre de Girodet.


…La suite au prochain post !

3.11.05

Fragments d’un séjour amoureux (1)
– Un long dimanche de fianç... hum euh... au Luxembourg


(Suggestion d’accompagnement musical : on peut lire ce post en se mettant en fond une musique un peu rétro et mélancolique, genre Yann Tiersen ou Matt Eliott.)

Paris, dimanche dernier. Etant donné l’heure relativement tardive à laquelle ma chère et tendre et moi-même nous étions arrachés au confort, objectivement un peu spartiate, et pourtant si douillet, de son appartement, nous avions décidé de remettre au lendemain matin la visite de l’expo Girodet au Louvre et à mon prochain passage dans la ville-lumière celle des deux expos du Grand Palais sur la mélancolie et sur Vienne 1900 (Klimt Schiele et alii).

Pour commencer elle tenait absolument à me faire découvrir le "brunch". Dans son resto-u à elle, le dimanche de 10h30 à 14h, au lieu de te filer un repas normal, ils organisent un grand petit-déj’ à l’anglo-saxonne. Donc céréales, fruits, œufs, bacon, saucisses, etc., etc. C’est pas franchement équilibré, c’est pas franchement léger non plus, mais ça cale bien et c’est loin d’être mauvais. Bon en fait pour éviter la foule on avait prévu d’arriver avant midi... et en fait on a fait la fermeture !

Donc en sortant de là nous nous sommes dirigés vers le jardin du Luxembourg, à cinq minutes de là. Les couleurs étaient automnales mais les températures encore douces.

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Au milieu, il y a un grand bassin avec dessus de bons vieux petits bateaux qui vont sur l’eau à l’ancienne, qui n’ont pas de jambes mais des voiles et que les gamins les poussent depuis les berges avec un bâton :

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...les laissant ensuite dériver au grès du vent sur le bassin jusqu’à atteindre un autre rivage et être relancés.

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De temps en temps certains se croisent...

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...des rencontres se nouent :

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...et parfois surgit même un troisième larron qui va faire exploser le couple :

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Y en a même qui plutôt que d’en louer un avaient tenté de se fabriquer le leur :

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Franchement ça a une autre gueule que les maquettes télécommandées en plastique non ?

Magie du sépia et hop :

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...à quelques détails vestimentaires près on se croirait des années en arrière.

Et pendant que monsieur se prend se prend pour Robert Doisneau

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...mademoiselle lit son Télérama...

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...et les canards croisent impassibles la route des p’tits voiliers...

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...jusqu’à ce que l’une de leurs congénères fasse une crise de nerfs et se lance dans la piraterie !

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Ça a bien duré plus d’une demi-heure, tout le monde regardait et commentait, c’était l’attraction de la journée ! :D

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Au départ le temps était plutôt beau :

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Mais brusquement tout s’est obscurci et dès les premières gouttes c’était la débandade générale, le jardin s’est vidé d’un coup de tous ses visiteurs qui ne voulaient pas se faire saucer :

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Voilà... J’aurais pu vous parler de cinéma, de restaurant japonais, de crêperie, de déménagement de cartons, de douche avec sa minute et demie chrono d’eau chaude, du retard du train à l’aller, de mon propre retard au retour, et à nouveau du retard du train mais pas le même, sans parler de tout ce dont je n’aurais pas parlé de toute façon (admirez la formule, l’artiste travaille sans filer). J’aurais pu détailler le contenu de quelques expositions, je le ferai peut-être dans un post suivant si je ne suis pas rattrapé par ma propre actualité, mais en attendant je ne me contenterai de vous recommander chaudement, si vous êtes de passage à Paris dans les mois qui viennent, d’aller faire un tour à l’exposition Renoir/Renoir (Auguste, le père peintre, Jean, le fils réalisateur) à la nouvelle Cinémathèque Française et à l’exposition Girodet au Louvre. J’aurais pu aussi parler de mes aventures à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, ça aussi on verra plus tard… peut-être. En attendant j’avais juste envie de vous faire partager ce petit "instantané"… Quelques heures sur une semaine de bonheur. Désolé pour ceux qui s’attendaient à quelque chose de plus palpitant (en plus les photos sont nettement mieux en taille réelle, la réduction altère sérieusement la qualité...). Si ça peut vous consoler, dites-vous que j’ai eu plus de plaisir à vivre ce moment que vous à en lire le compte-rendu. :-)