23.7.06

Boogie Man

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Bon, à force de prendre du retard sur mes posts, je me suis fait éhontément faucher mes photos et surtout mes vidéos par tout le monde (n’est-ce pas Pascal?), donc je serai bref.

La semaine dernière (on va le présenter comme ça, quoique si on compte en jours ça fera bientôt deux semaines) nous avons eu droit à un concert de Michael Jones sur la place du village. Initialement programmé il y a quelques mois dans la récente Salle des Fêtes, le concert avait été annulé, pour reparaître finalement sous forme "plein air" et... gratuite, ce dont je ne me plaindrais pas. Ayant fait circulé l’info, c’est avec Sophie, Pascal et Katia que j’ai rejoint la place où nous n’étions pas tout à fait tout seuls.

«J’espère que vous aimez le blues... sinon vous risquez de faire une indigestion.» a prévenu le chanteur en ouverture de son set. Surtout connu il est vrai pour ses collaborations avec son ami Jean-Jacques Goldman (et notamment à la belle époque du trio Fredericks-Goldman-Jones), le guitariste et chanteur franco-gallois n’en est pas moins intéressant en solo, comme il a su le prouver, si besoin était, au cours d’un concert à la fois énergique et chaleureux, les morceaux étant entrecoupés d’interventions – souvenirs d’amis, piques lancées contre les Majors, explications fracassantes sur la raison secrète de la tendance des hommes à l’alcoolémie dans les bals (si les filles acceptaient de danser les slows, ils seraient pas au bar...), annonce de sa décision d’entrer lui aussi en politique pour défendre les cafés-concerts, etc., etc. – qui ont notamment permis de créer une véritable connivence avec le public.

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Le concert aura également été l’occasion d’un double hommage, d’une part à Carole Fredericks, à travers une chanson spécialement composée, «Un dernier blues pour toi», et la reprise de «Un, deux, trois», et, plus joyeusement d’autre part, à "un ami qui habite à dix minutes en vélo", Goldman bien sûr, là encore avec le doublet chanson nouvelle («Le frère que j’ai choisi») et reprise («Je te donne» en "duo" avec le public). Plus étonnant, une reprise de «Say it ain’t so» de Murrey Head – artiste avec lequel Jones a déploré que sa maison de disque ne lui ait pas permis de faire un duo ("...et après c’est les mêmes qui viennent interdire de télécharger de la musique!") – était également au programme d’un concert majoritairement composé des titres de son dernier album Prises et reprises sorti en 2004. Certains de ses titres (parfois un peu courts à mon goût sur la version album) ont même profité du live pour prendre un peu d’ampleur appréciable.

Bref, donc, une super soirée, en espérant – ce que le chanteur nous a laissé entendre – que cette expérience serait renouvelée d’année en année, avec d’autres artistes.

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