27.6.06

En vrac et en quelques mots

Bon, bientôt le retour des posts cultureux – tout le bien que je pense, en long en large et en détails, de Marie-Antoinette de Sofia Coppola, probablement un article sur Tideland de Gilliam que je ne manquerai sous aucun prétexte, sans doute la deuxième édition annoncée du Bocal à Bulles, et puis quelques passages dans les festivals de l’été, Aix, La Roque, bref – en attendant, pour cette fois, vous en serez encore quitte pour quelques anecdotes purement personnelles.

Je viens donc de m’octroyer un break d’une semaine à Paris, et je vous avoue que ça fait du bien. Du coup je me sens plus enthousiaste pour ré-attaquer et boucler la rédaction du mémoire principal (sans parler du secondaire).

Pourtant la semaine a mal commencée. Non qu’il y ait eu un problème avec Sophie, loin s’en faut, simplement chaque fois que nous sortions de l’appart’, nous avions droit à une tuile. Par exemple: je vais travailler à la Bibliothèque Sainte-Geneviève (oui bon c’était un break, mais j’ai un peu commencé par bosser, tout de même!), j’oublie mon téléphone portable laissé en charge, or il s’avère que Sophie sortie un peu plus tôt pour un rendez-vous avec une de ses profs a, elle, oublié ses clés. Ajoutez un c****** de vigile de la BSG qui veut se défouler de la scène que lui a fait sa femme (ou du fait qu’il s’est fait larguer par sa maîtresse... ou les deux...), qui interdit à Sophie d’accéder à l’accueil de la bibliothèque alors que ça n’est absolument pas son boulot (son boulot c’est de vérifier qu’on ne transporte pas de bombe dans les sacs, le fait qu’elle n’avait pas sa carte de bibliothèque ne le regardait pas mais regardait l’accueil, justement), et qui en plus l’insulte, vous aurez une petite idée de l’état dans lequel je l’ai retrouvée en sortant de la Bibliothèque, alors qu’elle m’attendait depuis près d’une heure et demie sur le trottoir (et avait laissé quatre textos et quarante-cinq appels en absence sur mon portable). Ceci était un exemple, le plus significatif sans doute, mais il y en a eu d’autres, que je saute.

En fait c’est la Fête de la Musique qui a permis la transmutation de cette poisse qui nous semblait nous coller dès qu’on faisait un pas dans le Monde Extérieur. Et pourtant, pour l’humble mâle que je suis, vous avouerez que passer la moitié de l’après-midi avec deux représentantes du sexe féminin à la recherche de paires de chaussures n’est pas le programme le plus alléchant qu’on puisse imaginer.

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Bienvenus dans l’Enfer des Mille-Pattes! (aaaaaaaaaargh inside)

Cet épisode passé, Sophie et moi décidons de rentrer à l’appartement déposer les achats effectués puis de ressortir pour aller au restau et vaquer en soirée à travers Paris histoire de voir ce qu’on nous propose de beau à écouter. Sauf que... la pluie commence à se mettre de la partie. Un groupe à côté duquel nous sommes à ce moment-là et qui avait réussi à rassembler un public certain fait d’ailleurs l’expérience douloureuse que la pluie n’est bonne, ni pour l’attention des auditeurs (dont une bonne part prend la fuite), ni pour les guitares électriques. Dommage. Nous regagnons donc l’appartement et là.... un deuxième problème se présente. Je vous la fait courte mais il s’agissait pour Sophie de trouver un endroit où loger pour elle et une de ses camarades à Toulouse où elle est en stage d’une semaine à l’heure où j’écris ses lignes; outre le fait que plusieurs circonstances indépendantes de sa volonté l’obligeaient à s’y prendre à la dernière minute, ce qui est rarement très bon, le fait que Toulouse accueille à ce moment-là plusieurs congrès et le début de la Féria n’arrangeait pas les choses. Bref après plusieurs heures d’appels téléphoniques à différents hôtels et autres organismes du même genre, nous sommes ressortis à onze heures du soir passés, en nous demandant quel restaurant allait bien vouloir encore nous accueillir (mais pas le choix, le frigo était quasiment vide), quant à Sophie elle ne savait toujours pas si elle n’allait pas se retrouver à la rue pendant une partie de son séjour toulousain: autant vous dire que c’était la joie.

Et là miracle, nous avons fini par trouver, rue Soufflot:
- une brasserie encore ouverte et qui voulait bien de nous
- dans laquelle on a fait un super repas pour pas trop cher
- et devant laquelle jouait un groupe très sympathique.

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Mention spéciale pour le gars au clavier qui a fait toute la première partie du "concert" avec une bâche entre lui et son instrument pour le protéger de la pluie!

Ces sympathiques gaillards abonnés au rock 70’s, plutôt talentueux (et tous célibataires comme le guitariste a tenu à la rappeller avant d’entonner Purple Rain ;-D) ont non seulement sauvé notre soirée, mais en plus ils nous ont délivré de la malédiction qui sembler planer sur nos sorties depuis mon arrivée.

Quelques jours plus tard, nous avions décidé de nous rendre à la séance de dédicace que Boulet avait annoncé sur son blog. Munis du dernier Donjon acheté par Sophie la veille – juste avant sa soutenance au terme duquel (je ne peux m’empêcher de le préciser!) elle a eu une très-excellente note – nous avons donc débarqué à l’adresse indiquée... sauf que (bis).

Première petite surprise: à ladite adresse indiquée, il n’y avait pas l’ombre d’une librairie en vue. Heureusement que nous ne nous décourageons pas aussi facilement et que nous décidons d’explorer la rue... pour enfin trouver la librairie 200 bon mètres plus loin que prévu.

Deuxième petite surprise – petite celle-là parce qu’on s’y attendait un peu, mais quand même pas dans ces proportions-là – nous étions – VRAIMENT – LOIN d’être les seuls.

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Alors que nous faisions la queue depuis à peu près une heure, les patrons de la librairie avaient décidé de ne plus accueillir les nouveaux arrivants, car ils ne voulaient pas fermer à 22h non plus...

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Au bout de deux heures de queue, Sophie s’est décidée à tenter le fan-art qu’elle avait projeté de faire. Bon en considérant qu’elle n’avait sur elle qu’un crayon et même pas de gomme, la tâche s’avérait ardue, mais moi je trouve qu’elle s’en est super bien tirée. Bon vous ne verrez pas le fan-art ici parce que euh....

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...bon voilà quoi, vous le verrez pas, mais en tout cas, c’était très réussi, et encore plus si l’on considère les conditions dans lesquelles ça a été fait.

Au bout de presque trois heures de queue (si si...), et alors qu’il n’y avait plus guère derrière nous que quelques acharnés – dont les fanatiques de l’Echo du Donjon qui avaient des tas de questions à poser à Boulet sur la façon dont il avait repris la série, sur la forme de la tasse qu’on voyait page 20 et les chaussettes roses dont il avait affublé le Gardien p.30 –, enfin, nous sommes arrivés face au Maître.

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Sophie a demandé (et eu) un Herbert jouant du kazou:

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Pendant qu’on lui dessinait sa dédicace, Sophie visiblement morte de trac serrait son fan’art planqué sous la table... qu’elle a offert toute timide à un Boulet enthousiaste.

Quant à moi, puisque il n’y avait qu’un album pour deux, je lui ai demandé si il accepterait de me faire la dédicace sur une feuille de papier. Il a tout de suite accepté (après tout j’avais fait la queue moi aussi), il m’a simplement dit qu’évidemment, pour privilégier ceux qui avaient acheté une BD, il me ferait le dessin plus rapidement, un peu «façon brouillon» quoi.... ’Tain le brouillon!! Je vois pas la différence avec une dédicace normale moi!! :-D

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(bon d’accord ça manque un peu de fini au niveau d’un des bras, mais si je disais ça ce serait vraiment pour chipoter, et j’en ai pas envie!). Je lui ai demandé l’ours sous les traits duquel il s’était représenté dans les posts de son blog liés à la sortie de Donjon (c’était ici et par là).

Au final nous sommes ressortis de là un peu crevés, un peu bousculés dans nos prévisions d’emploi du temps car nous n’avions pas prévu de passer autant de temps dans la librairie, mais super contents. Merci Monsieur Boulet!

Et pour finir ce post, ça faisait longtemps que j’avais plus proposé de concours, mais rassurez-vous celui-là sera EXTREMEMENT simple. Il s’agit simplement de reconnaître les monuments photographiés ici sous un angle un chouïa inhabituel:

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Cette fois-ci vous conviendrez j’espère que le "concours" est particulièrement facile, toutefois attention, y a tout de même un petit piège, sinon ça serait pas drôle!

Le premier ou la première à donner la réponse dans les commentaires – et uniquement dans les commentaires pour cette fois, merci – aura droit à son quart d’heure de célébrité warholien, dans les humbles limites de ce blog bien évidemment.