12.5.06

Splendeur et misère des étudiants

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En bref car je n'ai pas trop le temps, et à destination de ceux à qui je ne l'ai pas déjà expliqué sur MSN, voici le résumé de ma situation actuelle:

Début mars, juste avant de partir pour Paris, et la fac étant bloquée, c'est par courriel que j'ai envoyé (en pièce-jointe) la première partie de mon mémoire principal à ma directrice de recherche, Mme K***. J'espérais qu'elle la lirait pendant mon séjour parisien et que nous pourrions nous voir à mon retour, malheureusement un courriel en réponse m'informa que je ne devais pas y compter car quelques jours après mon retour Mme K*** s'envolait pour l'autre côté de l'Atlantique où elle devait participer à un colloque; il lui était apparemment impossible de me rencontrer dans la demi-semaine qui séparait mon retour de son départ et il fallait donc attendre son retour à elle, début avril, pour envisager de se voir.

Ladite date de retour début avril étant passée, et ne voyant toujours rien venir, je profitai à la mi-avril du prétexte de mon changement de fournisseur d'accès internet pour lui envoyer ma nouvelle adresse dans un message qui cherchait à lui signifier à mots couverts ma désorientation de ne toujours pas avoir de ses nouvelles (rappellons qu'à ce moment-là plus d'un mois s'était écoulé depuis la remise cybernétique de la première partie du mémoire). Pas de réponse. La date de la fin de l'année s'approchant à grands pas, surtout si l'on considère que j'avais encore plus d'une centaine de pages à rédiger, je décidai alors de continuer ma rédaction en me disant que pas de nouvelle, bonne nouvelle, et que si mon mémoire partait fondamentalement dans une mauvaise direction l'on pouvait résonnablement supposer que ma prof aurait pris la peine de m'en avertir.

Accessoirement, pendant les vacances de Pâques, je croise à la B.U. Véronique, qui a elle aussi Mme K*** en directrice de mémoire, et qui m'indique qu'elle non plus n'arrive pas à la joindre, pas plus d'ailleurs que d'autres personnes travaillant en thèse avec Mme K***.

Au début de cette semaine, je reçois un mail de Véronique qui m'invite à lui téléphoner, ce que je fais. Elle m'informe qu'elle a réussi à coincer Mme K*** à la sortie d'un de ses cours et à obtenir quelques informations, notamment sur les dates des prochains cours. Elle m'informe également d'une chose que Mme K*** avait... hum comment dire... omis de signaler deux mois plus tôt jour pour jour, à savoir que la boîte mail de cette dernière, suite à je ne sais quel dysfonctionnement, NE LIT PAS les pièces jointes.



.....

Je pouvais toujours attendre d'avoir un avis sur un texte qu'en conséquence elle n'a jamais lu.

J'envoyais aussitôt un mail à Mme K*** pour lui proposer de lui remettre une version papier... mais Mme K** partant le lendemain pour Paris, elle me conseillait plutôt de lui envoyer par la poste à son domicile... ce qui lui permettrait de le lire..... d'ici la fin de la semaine prochaine.

Envoi que je fis le lendemain... en résistant (héroïquement) à la tentation de rajouter de l'anthrax dans l'enveloppe.

Et maintenant, après avoir perdu plus d'un mois à ne pas rédiger mon mémoire principal parce que j'attendais l'avis de ma prof, je suis reparti dans une bonne semaine de rédaction intensive pour essayer de boucler une version à peu près présentable de ma deuxième partie pour ladite fin de semaine prochaine.

Je ne peux m'empêcher toutefois de me poser une question.

C'est moi qui collectionne les directrices de recherche fugueuses, ou le problème est-il plus général?