22.12.05

Chose promise, chose due, chaussure à mon pied

Ne pénètre pas qui veut dans la Sorbonne. Mieux vaut être équipé d’une carte de sorbonagre officiel, à présenter dûment avant de tenter de passer les portes. Pour en garder l’accès, l’Etat élève en effet spécialement dans un Laboratoire secret des clones d’un "modèle" initial de super-gardien-d’entrée, fruit des amours monstrueuses de Ken le Survivant et de Güdrü (le garde du corps psychopathe de Kaamelott)…

Plus sérieusement : certes gardiens il y a bien, mais ils sont dans l’ensemble plutôt sympathiques. Leur fonction est surtout d’éviter que l’établissement ne soit envahi de touristes japonais venus jouer du caméscope dans les locaux ou pénétrant dans les amphis pendant les cours pour prendre des photos. Si d’aventure vous vous demandez quelle mouche pourrait bien les piquer pour leur donner envie de se livrer à de telles activités, la suite de ce post est là pour vous le faire comprendre.

Au début du mois donc j’étais retourné passer un peu plus d’une semaine auprès de ma douce (qu’il fait bon fait bon fait bon…), arpenter les rues de la capitale (qu’il fait froid fait froid fait froid !...) et parcourir ses bibliothèques. Jusqu’à présent j’avais limité mes recherches à la Bibliothèque Sainte Geneviève

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mais aussi riche que soit son fonds on n’y trouve pas TOUT non plus, et j’ajoute que la perspective de la file d’attente obligatoire en extérieur pour y pénétrer

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(car les places sont limitées et numérotées, chacun devant retirer un ticket), la perspective de la file d’attente obligatoire en extérieur donc n’est pas des plus génératrices d’enthousiasme surtout quand la température commence à descendre, et les gouttes de pluie avec elle. Bref l’heure avait sonné de passer une partie du séjour à exploiter un autre lieu.

Je vous passe les détails héroï-comiques entourant mon inscription à la bibliothèque de la Sorbonne, toujours est-il que, d’abord pour m’y inscrire, puis muni d’une carte de lecteur à défaut d’une carte d’étudiant local, je pus pénétrer l’enceinte de la vénérable institution, et ainsi vous en ramener quelques clichés sinon tout à fait exclusifs, du moins pas à la porte de n’importe quel touriste.

Préparez vos mouchoirs.

Voici typiquement à quoi ressemblent les couloirs de l’Alma Mater (ici la galerie Richelieu) :

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Pour la bonne intelligence de mes quelques lecteurs étrangers ma chère Université de Provence, voici typiquement à quoi ressemblent les couloirs aixois :

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Retour à la Sorbonne pour visiter leur version du patio central, vulgairement appelée chez eux «cour d’honneur» :

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Bon je n’ai pas pris de photos dans les amphis (il y avait cours, forcément), mais enfin je vous laisse imaginer. Il est vrai cependant que nous autres simplissimes provinciaux n’avons pas, en contrepartie, à supporter en permanence au-dessus de la tête de nos professeurs la présence de tableaux allégoriques presque aussi vastes que kitsch, représentant par exemple «l’Antiquité se dévoilant devant l’Archéologie» (véridique) ; c’est une maigre consolation, mais c’en est une tout de même.

En dehors de ça, quelques autres zolis clichés de la ville-lumière :

- la statue de Corneille derrière le Panthéon relookée (probablement par les bons soins des lycéens d’Henri IV ou de Louis-le-Grand) :

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- la Tour Eiffel dépassant des frondaisons du Luxembourg (vue de la rue Soufflot) :

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- illuminations rue Mouffetard :

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Et n’oubliez pas le guide, merci.