8.7.08

Des nouvelles de Tours

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3168 candidats présents aux épreuves écrites. 1679 admissibles pour les épreuves orales. 750 retenus en fin de course.
Dont moi.

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(Attention, mode ‘‘je me la pète’’ enclenché.)

Classé 96e au plan national, ce qui n’est plutôt pas trop mal, surtout si on considère qu’étant occupé à préparer ... hum, autre chose, je n’ai suivi aucun cours de préparation au Capes pendant l’année, que les seuls entraînements auquel j’ai eu droit dans le cadre de la fac ont été une unique dissertation et trois oraux, et que comme je le précisais il y a quelques jours, j’ai découvert deux épreuves orales sur trois en les passant – et que je n’en m’en suis pas trop mal tiré au vu des notes: 17 en explication de texte, 12 en latin, 15 en didactique (qui n’a pas dû se passer si mal que j’en avais l’impression, finalement...). Mais là, je dois bien l’avouer, où mon ego a pris sa dose de stéroïdes, c’est que je suis le deuxième meilleur classé de mon académie. Oui, je suis content! (OK, c’est pas l’agrégation, mais je suis content quand même, na!)

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Je remercie ma maman, mon papa, et toute la famille par la même occasion, ma chérie bien sûr pour toutes les formes de soutien qu’elle m’a apporté, les amis et amies, ceux qui ont supporté de ne quasiment plus me voir pendant que je jouais les ermites et ceux à la fac qui ont dû a contrario supporter ma présence quasiment tous les jours (je sais, c’est dur), et puis tout particulièrement Marie C. pour ses photocopies de cours de prépa bien sympas pour préparer la dissertation générale, Julie S. (qui ne lit pas ce blog mais c’est pas une raison pour être malpoli) pour ses fiches récapitulatives sur les Instructions Officielles à connaître pour l’épreuve sur dossier, Marie-la-Lyonnaise pour l’envoi de ses cours méthodologiques du CNED qui m’ont bien aidé, surtout pour le latin, et Elise pour l’oral en chambre – enfin, en salon – qu’elle a bien voulu prendre le temps de me faire passer sur Montaigne et dont j’ai retenu ne serait-ce que cet enseignement essentiel lorsque je me suis retrouvé trois jours plus tard confronté au choix ‘‘Rabelais ou Giraudoux’’ pour l’explication de texte: ne surtout pas prendre le XVIe siècle, t’es pas au point coco!

(Mode ‘‘je me la pète’’ off, mode ‘‘retour sur terre’’ enclenché.)

Bon, maintenant, reste à savoir quoi en faire de ce Capes, et là je pense plus particulièrement à l’organisation de l’année prochaine. Ce matin j’ai rencontré et longuement discuté avec L*****, mon futur directeur de thèse (Mme K*** m’ayant confié à ses bons soins pour cause de départ en retraite). Son conseil: à moins de décrocher une allocation de recherche en septembre – ce qui est loin loin loin loin loin loin loin d’être gagné... –, attendre encore un an pour commencer mon doctorat et me concentrer sur l’agrégation, indispensable à de futurs plans de carrière. Ne pas travailler ça en même temps que mon début de thèse. Ne pas me contenter de le travailler de mon côté sans suivre de cours. Bon. Outre que je commence un peu à saturer des années à ne faire que passer un concours, cela pose un sérieux problème logistique du fait du déménagement prévu de Sophie, de Paris à Lyon, fin décembre: où m’inscrire? à Aix, pour prolonger encore un peu cette relation à distance un brin pesante (d’accord, elle m’avait prévenu, mais quand même...), avec tout ce que cela suppose d’incidence sur la qualité du travail que je fournirai? à Paris, pour y rester les premiers mois seulement, pendant lesquels l’essentiel de la préparation se fait – mais alors comment s’organiser pour préparer des oraux en cas d’admissibilité? à Lyon, ce qui signifierait rester quatre mois à me débrouiller tout seul sur place en attendant l’installation de ma compagne?... Et si je plante encore l’agreg’ l’an prochain? Je ne pourrais pas, alors, renouveler mon report de stage, il faudra bien se mettre à travailler, professionnellement parlant, et j’aurais perdu cette première année à pouvoir me concentrer essentiellement sur la mise en place de ma thèse sans avoir à me préoccuper de la découverte du métier... Bref... Je ne suis pas encore sorti de l’aubergine.