13.9.07

La vie parisienne

L’autre jour Sophie a insisté pour que j’essaye le Velib’.

À une certaine époque, il est vrai, je faisais du vélo régulièrement. Certes la dernière fois je ne devais pas avoir mon bac, peut-être même pas le brevet des collèges (me souviens plus bien...). Certes c’était dans le cadre d’un parc et non pas au milieu de la circulation. Mais le vélo, paraît-il, ça ne s’oublie pas. En vérité je vous le dis: si, quand même un peu.

Devant nous rendre à un rendez-vous, nous avons donc opté pour ce moyen de locomotion, et après avoir trouvé une station, donné une autorisation de prélèvement pour une caution astronomique et lu la lettre de Guy Mocquet, nous avons enfourché nos fiers destriers.

Bilan de l’opération:

– je suis passé à environ 75 centimètres de me faire percuter par un taxi arrivant perpendiculairement;

– j’ai failli moi-même percuter un groupe de piétons;

– trois quarts d’heure après, soit à l’heure où nous devions être au rendez-vous, nous étions revenus à approximativement dix minutes à pieds de notre point de départ après avoir dû passer par une bonne demi-douzaine de stations Velib’ avant d’en trouver une libre où reposer les engins du diable.

Conclusion: je suis fermement décidé à ne pas reposer mes fesses sur ce machin avant LONGTEMPS.