29.3.07

Une nuit à Glamourville

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C’est le Musée Carnavalet qui a accueilli le traditionnel bal de l’Ecole des chartes cette année, et comme j’étais de passage pour le week-end histoire de m’accorder un dernier bol d’oxygène avant la plongée en apnée pour la dernière ligne droite avant le concours (début des hostilités le 16 avril), je me suis retrouvé invité à endosser la tenue de soirée de rigueur et à me joindre à la fête.

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(Je sais, j’ai un air légèrement idiot sur cette photo, mais pour ma défense il était approximativement quatre heures du matin quand elle a été prise!... Comment ça ça n’explique pas tout??)

Bref, pour revenir au bal en question, on y croise majoritairement des chartistes en folie et des polytechniciens en chasse. Les panneaux indicateurs sont en latin

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…et le buffet est organisé par

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(private joke qui ne fait rire que moi, mais tant pis). Après les discours de rigueur – exercice de rhétorique néanmoins susceptible de joyeusement déraper quand un ‘‘officiel’’, dont je tairai le nom et la fonction, a oublié de le préparer et improvise de façon quelque peu confuse… –, le reste de la nuit se partage entre le buffet, la très attendue cérémonie des Pipos d’Or (dont je reparlerai peut-être un jour plus en détails, à une autre occasion), et bien sûr, comme le nom de la soirée l’indique… le bal.

Tout cela s’ouvre très classiquement sur de la valse…





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et puis assez rapidement… ça change…





Une petite pensée pour les Gentils Elèves qui acceptent, pendant ce temps-là, de rester derrière la table de l’accueil ou du vestiaire malgré une envie d’aller danser aussi furieuse qu’évidente:

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… tandis que juste à côté, c’est la foliiie dans le studioooo…

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La capacité du chartiste à continuer à danser le rock sur… à peu près n’importe quel rythme, n’est pas l’un de traits les moins remarquables de l’espèce!

À l’étage ça papote (et ça potine) autour du buffet

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…tandis qu’en bas ça s’éclate

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y compris sur ….. euuuh?? les Village People??!!

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Enfin, vers quatre heures du matin, votre serviteur parvint à convaincre sa moitié que si elle était toujours au mieux de sa forme et capable de continuer à se déhancher jusqu’à l’aube (et l’arrivée des croissants à destination des survivants), lui avait les pieds à la torture, le dos en compote, les genoux alarmants, l’esprit plus clair, bref que de façon générale la fatigue se faisait sentir et qu’il était temps de rejoindre le nid. Dans le taxi qu’ils attrapèrent place Monge (au passage c’est fou comme les taxis sont moins chers à Paris qu’à Marseille! -fin de parenthèse), elle lui demanda s’il avait apprécié la soirée, et tandis qu’il acquiesçait, elle se disait intérieurement qu’il faudrait tout de même un jour ou l’autre trouver un moyen de lui apprendre à danser.

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P.S. : le concours s’approchant de façon inexorable, je n’ai pas trouvé le temps de vous dire tout le bien que je pense de Lady Chatterley de Pascale Ferran, ressorti sur les écrans après la cérémonie des Césars. Je me rattraperai sans doute au moment de sa sortie en DVD, mais d’ici là, s’il passe encore près de chez vous, c’est le conseil cinéma du jour. Et sur ces bonnes paroles, c’est pas tout ça, mais j’ai une version latine sur le feu.