4.3.06

Désolé

Ce blog n’a pas mis été à jour depuis un certain temps. Ce n’est pas que je n’ai rien à raconter – au contraire j’aurais au moins matière à deux ou trois longs textes (concernant la bourse, qui est enfin arrivée... depuis novembre que je l’attendais, mais bon...) et mon patron (que je suis enfin en train de larguer... pas de rapport direct avec la bourse, quoique...), plus peut-être encore un autre avec des tas de photos (l’aprem passé avec Pascal et Katia à la Vieille Charité puis dans le Panier, à La Major, sur le Vieux Port... ouais on a bien marché! et bien déliré aussi...).

Seulement voilà, depuis un peu plus de deux semaines maintenant je fonce la tête dans le guidon, paumé dans les arcanes de mon mémoire principal. Lors du dernier séminaire, ma prof a un peu mis la pression aux étudiants qui étaient là (dont moi) quant au fait qu’on ne lui avait encore rien rendu de rédigé. Et j’ai commis l’erreur de lui dire que je lui rendrais ma première partie fin février / début mars. Ce qui était à peu près dans mes prévisions. Au départ, du moins. Mais sachant que j’avais pris près d’une semaine de retard grâce à une crève perfide qui m’a forcé à rester coincé au fond du lit (enfin de plusieurs lits puisque je l’ai attrapée à Paris puis ramenée dans le sud), et que même avant ça je n’étais pas précisément en avance, sans compter que cette première partie que je pensais être la plus courte des trois va peut-être s’avérer la plus longue (ça reste à voir)... bon vous m’avez compris. Bref j'espère qu'elle aura plus retenu "début mars" car il me reste encore un (in)certain nombre de pages à rédiger.

Donc voilà je passe mes journées assis au fond de ma chambre devant mon ordinateur à essayer de me motiver, ce qui n’est pas tous les jours facile. Au bout d’un moment, une inévitable saturation s’installe. L’autre jour, je me suis demandé si ça se remarquerait si j’insérais dans le corps de mon commentaire une traduction du refrain de «Starman» de Bowie. A ce moment-là je me suis dit qu’il fallait vraiment que je fasse un break... Mais est-ce que je peux vraiment le faire? La réponse est pour l’instant non (du moins tant que j’aurais pas fini et rendu cette #*£§/² de première partie... après quoi ce sera une semaine à Paris!). Accessoirement, le fait que la fac soit actuellement bloquée par les manifestants anti-CPE peut toujours me donner une bonne excuse pour ne pas pouvoir y aller rendre mon travail, mais qui sait combien de temps ça durera? (Si je vous dis que je me rends compte de l'égoïsme profond de cette phrase, ça la rachète un peu ou ça m'enfonce?)

Bref je suis crevé et je me rends compte que pendant ce temps-là la vie continue de s’écouler à l’extérieur et que je m’en coupe. Donc voilà, ce petit mot pour tenter de m’excuser auprès de toutes les personnes qui m’ont envoyé des textos ou des mails auxquels je n’ai pas répondu, auprès des personnes à qui j’ai oublié de souhaiter leur anniversaire récemment (il y en a plusieurs) ainsi qu’à celles à l’anniversaire desquelles je ne pourrais pas assister (là encore, plusieurs), auprès des amis qui ne me trouvent pas sur MSN quand ils auraient besoin que quelqu’un soit à l’écoute de leurs problèmes (quand ils en ont), et puis aussi pendant que j'y suis auprès des éleveurs de poulets, des amis des insectes exotiques et du fan-club des secrétaires du Ministère de l’Intérieur parce qu’en ce moment c’est pas la joie, et enfin je demande pardon pour toutes les fautes de grammaire, accords ou autres que j’ai sûrement dû laisser traîner dans ce texte, on va mettre ça sur le compte de la fatigue.